Échouer pour réussir sa vie :12 clés pour dépasser l'échec

Échouer pour réussir ses projets

Comment l’échec peut nous guider ?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé écouter les personnes qui se confiaient à moi à propos de leurs questionnements et de leurs problèmes ou échecs. J’ai compris avec elles l’expérience qu’échouer n’est pas toujours lié au fait de commettre des erreurs.

J’ai aussi compris que celles et ceux que je pouvais aider le plus étaient les personnes de nature plutôt discrète, introvertie, consciencieuse ou hypersensible. Ce sont ces personnes mêmes qui commettent le moins d’erreurs sur leur parcours et qui peuvent parfois se mettre une grande pression pour réussir leur vie.

Certains de mes clients se reconnaissent plutôt, comme secrets ou réservés ou n’ont vu chez eux que l’un des traits le plus souvent présents, le perfectionnisme.
Ces mots, malgré tout réducteurs, recèlent la plupart du temps beaucoup plus de complexité et de richesse. Ils mettent des mots notamment sur leur grande curiosité. Ils se découvrent parfois aussi créatifs

affirmation de soi

Ces derniers traits ne sont pas toujours visibles dans leurs comportements. Ils le sont à travers leur parcours, leur façon d’échouer ou la façon dont ils abordent leurs rêves et projets.

Est-ce que cette description fait écho pour vous ?

Si c’est le cas, mon intention, à travers ces quelques lignes, est encore la même : aider les personnes qui se reconnaissent un minimum et qui ont un fort désir d’accomplissement malgré leurs échecs.

Comment faire pour réussir sa vie ? C’est-à-dire, à mon sens, mener une vie plus équilibrée, plus pleine que ce soit à travers ses relations ou la réalisation des projets personnels ?

Et si on prenait les choses à l’envers pour une fois… Dans ce cas, comment feriez-vous pour échouer dans ce qui vous tient le plus à cœur aujourd’hui ?

On a tendance à se focaliser sur ce qu’on veut atteindre sans prendre conscience de tous les obstacles à franchir. Plus rien n’existe à part le résultat attendu. Quand ça m’arrive, je me sens comme un âne à qui on aurait mis des œillères et qu’on encourage à avancer avec la carotte et le bâton. Le fait est que c’est l’un des meilleurs moyens pour échouer pour plusieurs raisons.

La plus évidente, mais trop souvent ignorée est que nous nous branchons sur la zone de récompense de notre cerveau. On associe le résultat au plaisir. Aussi, lorsqu’on se prend le premier coup de bâton, on ne peut que se rendre à l’évidence que cela n’a rien à voir avec ce qu’on veut ! Alors forcément, on abandonne, car on n’est pas maso.

13 comportements pour s’aider à échouer

Voici donc la liste des douze comportements qu’il faudrait à tout prix répéter les plus souvent possible afin de s’assurer de ne pas réussir sa vie. Pour miner votre existence et échouer à coup sûr, suivez ces comportements :

  1. Se comparer aux personnes de son entourage
  2. Chercher l’approbation de ses proches en parlant de ses projets
  3. Parler à ses parents de la moindre avancée réalisée alors qu’ils ne sont pas réceptifs
  4. Mettre tous ses espoirs dans un seul et même projet
  5. Ne jamais se lancer de défis
  6. Dévaloriser ses compétences et son travail (voir bilan de compétences)
  7. Ne poursuivre que de grands rêves qui bouleverseront sa vie
  8. Refuser des missions ou jobs à cause du qu’en dira-t-on
  9. Faire quelque chose parce qu’on « doit » le faire
  10. Se fixer des objectifs inatteignables
  11. Penser continuellement aux carrières qu’on aurait pu entreprendre si…
  12. Choisir ses activités en fonction de la façon dont on veut être perçu
  13. Chercher la perfection sans définir des délais pour achever une tâche ou un projet

Bien que certains de ces comportements puissent rendre plus malheureux que d’autres, cette liste, non exhaustive, permet de déceler certains types de comportements qui constituent des freins privilégiés dans sa façon de fonctionner…

À titre d’exemple, si je cherchais l’approbation de mes proches, je pourrais passer plus d’énergie à obtenir cette approbation qu’à agir et à apprendre de mes erreurs.

Que faire avec cette liste ?

Échouer ou réussir sa vie ?

Tout d’abord, je vous invite à vérifier si vous êtes concerné par certains de ces comportements. Vérifiez comment ils se manifestent. Identifiez ensuite les comportements devenus inutiles ou malsains. C’est-à-dire que, soit ils ne vous apportent plus rien, soit ils vous coûtent en énergie vous démotivent (validez que c’est bien le cas).
Si quand je parle à un proche d’un projet, je sens de la démotivation, pourquoi ne pas trouver quelqu’un d’autre pour en parler ? Si je m’acharne, je peux dire de mon comportement qu’il est malsain et qu’il me coûte en énergie. Je dois donc changer d’interlocuteur sans quoi je suis sûr d’échouer.

Nota : Pour moi, « réussir sa vie » ne veut pas dire éviter l’échec, mais agir en sachant consciemment quel est le but recherché. Si j’échoue quelque part, je souhaite apprendre quelque chose de cette expérience.

En limitant ces comportements devenus inappropriés, vous réduisez la pression que vous vous mettez et augmentez votre niveau d’énergie.
Vous augmentez automatiquement vos chances de réaliser vos projets les plus chers et par la même occasion, d’atteindre un nouveau palier dans votre carrière sans rompre le subtil équilibre vie pro vie perso

Prendre ses responsabilités

Vous l’avez compris. Atteindre un nouveau palier ne se fait pas sans une remise en question fondamentale particulière, celle de votre propre responsabilité dans vos résultats actuels.
Ce n’est qu’en prenant 100% de la responsabilité de là où vous en êtes aujourd’hui que vous pouvez changer drastiquement votre avenir proche.

Vous me trouvez un peu absolutiste ou napoléonien ?

Croyez-moi, je m’appuie sur mon expérience. Je n’ai pas de parents modèles bien que je les aime avec tous leurs défauts. Je n’ai pas eu une éducation parfaite et ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Pourtant j’ai réalisé de belles choses. En tout cas j’en suis satisfait.
Ma conclusion : à chaque fois que j’ai stagné, voire reculé dans mes projets, c’est que je m’en suis désengagé. Je les ai mis de côté, remis à plus tard ou abandonnés et j’en suis responsable.
Mais s’il s’agit de réussir sa vie, vous trouverez peut-être le terme un peu fort, n’est-ce pas problématique ? Quand est-ce que j’ai eu tort d’abandonner ?

On les identifie aisément les projets ou rêves pour réussir sa vie : ils nous font vibrer quand on en parle. En parler nous donne de l’énergie. Mais surtout, d’une façon ou d’une autre ils restent toujours présents dans notre esprit.

Tout cela est humain, compréhensible, explicable, tout ce que l’on voudra, mais pas nécessaire, au sens philosophique du terme. Oui, on peut changer cela.

Comment ?

échouer pour réussir votre projet tranquille

Se donner une chance de « réussir sa vie »

D’abord en reprenant la liste ci-dessus, mais aussi…

En vous centrant davantage sur vous, vos besoins et vos actions plutôt que sur le regard de l’autre. Il y a une grande joie à être dans l’ici et maintenant en prenant la mesure du chemin parcouru à chaque fois que l’on pose un acte.
Vous en avez posé un certain nombre le long de votre parcours. Ce que vous avez accompli vous a permis de répondre à certains de vos besoins comme le besoin de sécurité, de liberté, de relations, de reconnaissance ou encore d’accomplissement ou de spiritualité.

À mesure qu’on avance dans son développement personnel ces besoins évoluent : votre besoin de reconnaissance ou de sécurité peuvent se réduire et être remplacés par un plus fort besoin de liberté ou de spiritualité ce qui amène tôt ou tard à abandonner, reprendre ou repartir sur de nouveaux projets.

Enfin, faire le bilan régulièrement est important et nécessaire. Cependant, regarder constamment dans le rétroviseur, attendre l’approbation des autres ou sans cesse penser aux conséquences éventuelles de vos choix réduit considérablement vos possibilités d’expérimenter et d’avancer sur votre propre chemin.

Privilégiez autant que possible l’apprentissage en cours de route. Limitez les risques, mais il faut d’abord les avoir acceptés.

Alors, on y va ?

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